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Karine Dévantary souligne la méconnaissance de l'ostéopathie et l'importance d'une formation rigoureuse, actuellement en écoles privées avec des projets universitaires en cours. Elle plaide pour un ordre professionnel afin d'encadrer la pratique, protéger le public et gérer les plaintes, mais le gouvernement n'a pas encore donné suite à la recommandation de 2022.

Ostéopathie Québec réclame un ordre professionnel pour encadrer la pratique et protéger le public. Malgré des demandes depuis les années 1990 et une recommandation de l’OPQ en 2022, le gouvernement n’a pas agi. Karine Devantéry insiste sur l’urgence d’un cadre officiel, d’autant plus que l’UQAM propose désormais des formations universitaires.

L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui aide à soulager douleurs musculaires, troubles digestifs et du sommeil en rétablissant l’équilibre du corps. Adaptée à tous, du nourrisson à la personne âgée, elle accompagne la grossesse, la récupération post-chirurgicale et bien d’autres conditions. Travaillant en collaboration avec d’autres professionnels de la santé, elle offre une prise en charge complète et personnalisée pour améliorer le bien-être.

L’Université du Québec à Montréal (UQAM) est en perte de vitesse. Tentant de remettre les gaz, son nouveau recteur, Stéphane Pallage, prend le bâton de pèlerin pour doter l’université d’un programme d’ostéopathie et de facultés de pharmacie, de sciences infirmières et de médecine. Aussi parmi ses priorités : créer enfin un nouveau pavillon pour les arts.

Du 17 au 23 avril, c'est sur le thème «L'ostéopathie, une expertise qui fait du bien !» que nous soulignerons la Semaine internationale de l'ostéopathie 2023.  

En cette Semaine internationale de l’ostéopathie, nous tenons à mettre en valeur la contribution concrète et essentielle des ostéopathes au réseau de la santé et les bienfaits de cette pratique, et surtout, à rappeler l’importance de combler le vide juridique dans lequel se trouve l’ostéopathie au Québec.